Hélène Nicolas, dite « Babouillec SP (Sans Parole) » est une jeune écrivaine de 30 ans diagnostiquée autiste. Elle ne parle pas, elle écrit grâce à des lettres cartonnées posées sur une feuille blanche.
Algorithme éponyme et autres textes recueillent ses principaux ouvrages, dont deux font l’objet de multiples représentations théâtrales, notamment au festival d’Avignon, et au théâtre de la Ville.
Au sortir d’un double cursus lettres philosophie et d’une agrégation, Claude Ber a enseigné dans le secondaire et le supérieur, dont à sciences-po, et occupé des fonctions académiques et nationales. Elle a publié principalement en poésie, mais aussi des recueils de conférences (Aux dires de l’écrit Ed. Le Chèvre Feuille Etoilée, etc.) et des textes de théâtre créés en scène nationale. Elle a reçu le prix international de poésie Ivan Goll et de multiples articles, études et revues (NU(e) n° 51, Friches n°127 etc.) lui ont été consacrés. Traduite en plusieurs langues, présente dans de nombreuses anthologies et publications collectives (Cités n°73, La poésie comme espace méditatif, Ed. Garnier etc.), Claude Ber donne lectures et conférences en France et à l’Etranger. Parmi ses dernières parutions en poésie: La Mort n’est jamais comme Ed. Bruno Doucey, Il y a des choses que non, Ed. Bruno Doucey, Titan bonzaï et l’extrêmophile de la langue, photographies Adrienne Arth, Ed. Les Lieux dits, Mues, Ed. PUHR.
Site : www.claude-ber.org
Olivier Clerc est écrivain, conférencier professionnel et formateur. Il est l’auteur d’une vingtaine de livres, avec des traductions dans une quinzaine de langues, dont La grenouille qui ne savait pas qu’elle était cuite (JC Lattès, 2005), Le Don du Pardon (Trédaniel, 2010), Lettres à ma prochaine incarnation, (Flammarion 2018) et le best-seller pour enfants Tu es comme tu es (Père Castor, 2019). Il est à l’origine des Cercles de Pardon, inspirés de sa rencontre avec don Miguel Ruiz au Mexique en 1999, dont il a traduit presque tous les livres en français. Il en existe aujourd’hui plus de 250 dans une quinzaine de pays.
Sites
Dans le panier d’hier, pêle-mêle, des pays plus au sud, Syrie et Liban rencontrés sans relâche, une noria syrienne hissée comme une possible altérité pour l’exposition internationale de Zaragoza 2008, des sujets entêtés, la guerre en Syrie, les enfants réfugiés, la noblesse des artisanats, la beauté fragile des paysages du Moyen-Orient, des livres écrits avec des photographes, des écrits conçus pour des expositions, une maison d’édition, Ici et Là, imaginée puis lancée, des ateliers d’écriture passionnés, passionnants avec les détenus. Tentatives de partage et quête à chaque jour.
Dans les voiles d’aujourd’hui, d’autres voyages mais immobiles, l’écriture toujours, mais autrement, mais mêlée au tissage. Et la nature comme ancrage. En partage toujours et en quête encore.
Nicolas Deleau est né en France en 1975. Diplômé en littérature de l’École Normale Supérieure, il a ensuite passé 15 mois aux îles Kerguelen avant de poursuivre son chemin en Angola, en Éthiopie et en Inde où il a enseigné plusieurs années. Il vit aujourd’hui à Prague avec sa famille.
Écrivain, il est l’auteur de nouvelles et d’un premier roman remarqué, Les Rois d’ailleurs (Rivages, 2012), récompensé par le Prix de la Compagnie des pêches / Festival Étonnants Voyageurs. Son roman Des rêves à tenir sera publié à la prochaine rentrée littéraire par les éditions Grasset.
Peintre, collaborateur du théâtre Indianostrum de Pondichéry, Nicolas Deleau se plait à fouiller les formes possibles d’art rhizomique.
David Diop est né à Paris en 1966 et a grandi au Sénégal. Enseignant-chercheur en littérature du XVIIIe siècle à l’université de Pau, ses travaux portent sur les représentations européennes de l’Afrique.
Lauréat de quatorze prix dont le prix Goncourt des lycéens, huit choix Goncourt étrangers, des prix Kourouma et prix Strega europeo, traduit dans plus d’une douzaine de langues, son deuxième roman, Frère d’âme (Seuil, 2018), a rencontré un vif succès en France comme à l’étranger.
« Je suis née à l’île de la Réunion en 1967. Jusqu’à l’adolescence et même après, je perdais très souvent ma langue. C’est pour retrouver les mots que je me suis mise à écrire. Des nouvelles, des romans, de la poésie chantée et pas chantée, des textes de théâtre, des histoires pour petits et grands enfants. Chemin faisant, je suis devenue romancière et autrice de littérature jeunesse. Le Centre national du livre, en 2010 et 2014, et le Centre national du théâtre, en 2012, m’ont encouragée à chercher encore en m’accordant des bourses d’écriture. Certains titres ont étés primés et traduits à l’étranger, chemin faisant. Mais quarante livres ou presque, suffisent-ils à retrouver les mots perdus ? En faudra-t-il cent, en faudra-t-il mille ? Ou faudra-t-il comprendre, peut-être, que le mystère des mots se cache dans le silence, la « douce langue natale » ? »
Site: http://www.joelle-ecormier.fr/
Docteure en anthropologie visuelle, Sophie Gergaud travaille dans une démarche interdisciplinaire (ethnologie, cinéma et arts visuels, cultural and racial studies) et, depuis une quinzaine d’années, consacre l’essentiel de ses recherches et de ses publications aux cinémas autochtones et au rôle des médias communautaires dans la défense et l’affirmation du droit à l’autodétermination des peuples autochtones.
Programmatrice et consultante en cinémas autochtones, elle dirige notamment le Festival Ciné Alter’Natif, dont la spécificité est d’être entièrement consacré à la diffusion de films réalisés et/ou produits par des Autochtones.
Traductrice professionnelle, Sophie Gergaud a sous-titré près d’une centaine de films, dont une grande partie a été réalisée par des cinéastes autochtones.
Depuis 2018, elle anime Ciné Alter’Natif – L’Émission sur la radio associative Jet FM, une émission dédiée à l’actualité et à l’analyse des cinémas autochtones de par le monde, dont elle est la créatrice, la réalisatrice et la responsable éditoriale pour l’association De la Plume à l’Ecran.
Ouvrages
Articles
Psychologue, responsable cabinets Ressources Humaines, Nathalie Valera Gil est passionnée de voyages autour du monde. Son premier livre « Ya pas que du Sable dans le désert ! » éditions Presses de la Renaissance/Plon parait pour le Salon du livre de Paris 2011. Elle est invitée d’honneur au festival de la Biographie de Lille sous l’égide des Furets du Nord, signe le livre d’or Sauramps à la Comédie du livre Montpellier, devient coup de cœur de la FNAC et fait l’objet de nominations : meilleur essai aux Trophées des arts afro-caribéens au Théâtre du Châtelet pour le prix Aimé Césaire puis le Prix Terres d’Ailleurs. Ses poèmes sont souvent sélectionnés pour des ouvrages tels que « La vague de l’amitié » mais elle consacre désormais son écriture à des romans philosophiques « Le son du Monde », « Facel Véga » ou d’anticipation dont le prochain à paraître, qui représente dix ans de sa réflexion, aura pour sujet les rapports humains.
Professionnel en Shiatsu et formateur professionnel depuis 1986.
Référence dans le domaine des « médecines douces », dont le best et long seller « Dis moi où tu as mal, je te dirai pourquoi » chez Albin Michel (US version: « What your aces and pain are telling you »).
A développé le concept de « Psycho-énergétique », dans lequel il reconstitue les liens corps/esprit. Il répond ainsi à la question du sens et de la symbolique des maux du corps qui deviennent des mots de l’âme.
Site: https://www.shiatsu-institut.fr
Page Facebook: Michel Odoul
Souvent en lien avec le fait de se promener : Comme va la pensée, Une chambre à écrire, ou Déambulation, 23 chroniques mensuelles dans un magazine. Il y a deux romans : La libraire a aimé, Mon père n’est pas mort à Venise, et une nouvelle parue dans le magazine Causette «Le sentiment de Bomarzo». Elle aime s’inspirer de nos vies : Le lecteur dit ou Je me mets à votre place. Elle observe aussi ce qui se métamorphose : Le temps du chantier, 46 fois l’été ou Le château-livre, textes qui donnent lieu à des expositions ou des créations sonores.
Son dernier livre Les points communs, un reportage poétique qui la fait cheminer en France et aller à la rencontre de différents libraires, est paru en avril 2018, aux éditions Ici & là.
Carlton Rara ou aussi CARL’O. est un artiste éclectique.
Il passe une grande partie de son enfance dans une salle de spectacle et côtoie des artistes de tous genres. qui lui donnent le goût de la scène. Musicien, il sort quatre albums entre 2009 et 2018.
Son deuxième album HOME se classe dans le TOP 20 des albums World/Jazz de l’année 2012 dans le magazine Les Inrocks.
Également comédien, narrateur public et comédien voix OFF. Il prend part à des pièces de théâtre et de nombreuses mises en voix de textes de littérature et de poésie ( René Char, Edouard Glissant, Aimé Césaire, Arthur Rimbaud, Guy Viarre, Franketienne…).
Il réalise également des livres audio et anime des rencontres avec des personnalités du cinéma.
Site: https://www.carltonrara.com/
Anne Révah est née en 1967. Elle est médecin à Paris. Remarquée par Jérôme Garcin pour la « beauté douloureuse » de son phrasé dès la publication de son premier roman Manhattan (2009, Arléa), elle est aujourd’hui l’auteur de cinq romans.
Serge Saada enseigne le théâtre et la médiation culturelle à l’université Paris III et à Science Po Paris. Il est responsable du programme de formation à la médiation culturelle de l’association nationale Cultures du Coeur qui travaille sur l’accès à la culture pour les publics en situation d’exclusion, au sein de laquelle il a créé l’Observatoire de la médiation culturelle dans le champ social. Intervenant à la revue Alternatives théâtrales, il a coordonné plusieurs ouvrages sur le théâtre contemporain et a été conseiller artistique de l’Académie Expérimentale des Théâtres. Il est aussi acteur et auteur du livre Et si on partageait la culture ?, Editions de l’Attribut.
Azelma Sigaux est née en 1989 à Paris ou elle a grandi dans une famille d’artistes. C’est aujourd’hui dans les paysages montagneux de la Haute-Loire qu’elle trouve son inspiration. Proche de la nature, militante pour de nombreuses causes, utopiste, Azelma a signé son premier contrat d’édition en 2017. Passionnée, elle utilise l’imaginaire et l’humour pour faire passer des messages plus profonds sur la société à ses lecteurs, et ce dans chacun de ses romans. Elle s’est également lancée dans la rédaction d’ouvrages politiques. Ses sources d’inspiration : Orson Scott Card, Marcel Aymé, Marc Wersinger ou encore Gilbert Sigaux, son grand-père.
Guy Viarre est né en 1971 à Albert (Somme).
Il grandit et vit dans le Sud-Ouest de la France et s’adonne au sport et à la pratique de la pêche.
Après un riche cursus de Lettres Classiques qui le mène au professorat, il décide rapidement de ne pas emprunter la voie de l’enseignement et se consacre à l’écriture avec un talent prononcé pour le genre poétique. Après quelques premières publications en revues, paraissent successivement aux Éditions Unes Finir Erre et Devant le Sel, deux ouvrages fondateurs. Il devient rapidement l’une des figures marquantes et singulières de la poésie contemporaine. Les publications s’enchaînent chez différents éditeurs comme Flammarion ou encore Grèges.
Selon les mots de son amie l’écrivaine Caroline Sagot Duvauroux , il est né un peu trop tôt c’est pour ça qu’il meurt un peu trop tôt.
Il décide de disparaître à l’âge de 30 ans, se suicide le 17 Octobre 2001.
Yves di Manno et Isabelle Garron lui consacrent un chapitre dans l’ouvrage anthologique Un nouveau monde – Poésies en France, 1960-2010, paru chez Flammarion en 2017.